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Nouvelles de la semaine - SUD
Éducation Lorraine
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Bonjour,
Cette lettre hebdomadaire vous
tient informé-e de l'actualité sociale et syndicale. Sa
mise en page vous permet de repérer rapidement les
informations qui vous intéressent. Les liens renvoient
le plus souvent à des versions imprimables pour
diffusion/affichage dans vos écoles et établissements*.
Bonne lecture.
* Le droit
syndical permet l'utilisation des moyens de
l'établissement à cette fin.
Infos
locales
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La reprise des
cours à tout prix : inacceptable ! Irresponsable
!
Tract intersyndical SUD éducation
Lorraine - CGT éduc’action 57 - Snudi FO 88
« À partir du 11 mai, nous
rouvrirons progressivement les crèches, les
écoles, les collèges et les lycées » a déclaré
le 13 avril le président de la République.
Comment comprendre cette
annonce alors que tous les autres rassemblements
resteront interdits, si ce n'est pour satisfaire
le patronat et l'économie capitaliste au mépris
de la santé de toutes et tous? Comment faire
respecter la distanciation sociale à de jeunes
enfants, dans des classes souvent de plus de 30
élèves, à la récréation, dans les couloirs, à la
cantine, dans les transports scolaires, les
internats... ? Ainsi l'application du protocole
sanitaire donné par le gouvernement conduit à
mettre en place une discipline traumatisante
pour les élèves : voulons-nous d'une école
maltraitante? Les jeunes sont bien souvent des
porteurs asymptomatiques, en revenant dans les
établissements scolaires, ils pourront donc
contaminer les adultes de l’établissement mais
aussi les familles…
> Lire
la suite du tract…
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À
la une
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SUD éducation entame une
procédure en justice pour l’annulation de la
réouverture des écoles et établissements
Lundi 4 mai, une circulaire
était rendue publique sur le site du
ministère. Cette circulaire n’est toujours pas
publiée au bulletin officiel de l’Éducation
nationale. Le gouvernement et le ministère de
l’Éducation nationale agissent dans la
précipitation, sans tenir compte des
impératifs sanitaires. La circulaire enjoint
les personnels du premier degré
prioritairement de retourner dans les écoles.
Le protocole sanitaire rédigé par le bureau
Veritas, déjà très en deçà des prescriptions du
conseil scientifique, ne fait pas l’objet d’une
circulaire lui donnant un caractère impératif
dans l’organisation des services. La circulaire
le renvoie au rang de simple guide, et ne donne
aucune garantie aux personnels, en termes de
matériel, de formation, ni de soutien médical ou
psychologique. Le ministère se défausse de
toutes ses responsabilités sur l’échelon local.
Alors même que la circulaire n’est pas encore
publiée, elle donne seulement trois jours ouvrés
aux personnels du premier degré pour organiser
la réouverture des écoles, et une semaine aux
personnels des collèges. Cela conduit à
travailler sur la base d’annonces médiatiques
qui ne cessent de se contredire plutôt que sur
des textes réglementaires.
Qui plus est, le ministre
Blanquer se permet d’ajouter les injonctions
pédagogiques réactionnaires dont il est
coutumier tant sur le contenu pédagogique que
sur les notes que les élèves auraient eu durant
le confinement qui pourraient être
métamorphosées en observation dans le livret
scolaire ou le dossier de contrôle continu pour
les élèves amenés à passer un examen.
La gabegie ministérielle entretient un climat
délétère et anxiogène pour les personnels comme
pour les élèves. Le ministre ne peut plus se
cacher : il organise la réouverture des écoles
et des établissements au mépris de la santé, des
conditions de travail et de la sécurité.
En conséquence, la
fédération SUD éducation a décidé de demander
en justice, en urgence, l’annulation de la
circulaire, et de demander au Conseil d’État
de contraindre le gouvernement à prendre les
mesures de protection qui s’imposent avant
toute réouverture d’école.
Pour SUD éducation, les conditions
sanitaires ne seront pas réunies et ne
permettent pas une reprise en mai dans de
bonnes conditions pour les élèves et le
personnel.
Pour SUD éducation, il
s’agit bien plutôt de préparer la rentrée de
septembre qui doit donner lieu non seulement à
la mise en œuvre de toutes les garanties
sanitaires que le gouvernement se montre
incapable de fournir actuellement, mais aussi
à un plan massif d’investissement dans
l’éducation dont l’embauche de personnels
supplémentaires, de manière à compenser les
inégalités qui se sont accrues pendant la
période de confinement.
Face au risque que fait courir
l’administration aux personnels ainsi qu’aux
élèves et à leur famille, SUD éducation
soutiendra les personnels qui feront usage de
leur droit de retrait.
> Retrouver
une version pdf du communiqué…
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Et après, c’est
quoi… l’esclavage ?
Tout le monde réfléchit à
l’après COVID 19. Et si Solidaires avec d’autres
appelle à un monde socialement et écologiquement
émancipateur, nos ennemis ont en revanche bien
l’intention de profiter de la période pour
satisfaire leurs intérêts ; ils et elles feront
tout pour que le monde d’après, ce soit le monde
d’avant en pire. Ils et elles s’efforceront de
saisir l’opportunité du choc provoqué par
l’épidémie pour, comme en 2008, enterrer leurs
discours sur « la nécessité de l’Etat
providence, sur ces biens et services qui
doivent être placés hors des lois du marché »i
et persévérer dans la casse des services publics
et des acquis sociaux pourtant déjà sérieusement
malades. Tous ces amortisseurs sociaux sont bien
plus indispensables que leurs mortifères
dividendes et bulles spéculatives.
Après le Medef et le
porte-parole des Républicains, c’est maintenant
l’institut Montaigne, think tank libéral bien
connu, qui pousse au nom de la « croissance
perdue » et de la “nécessaire reprise de
l’activité économique” à ce que dans le monde
d’après, ce soit au monde du travail de se
retrousser les manches, diminuer ses jours de
repos et de congés et donc être obligé de trimer
encore plus longtemps.
Et ça tombe bien, le
gouvernement a justement fait passer le 25 mars
dernier une ordonnance restreignant les droits à
congés et au temps de repos et rallongeant le
temps de travail. Allongement de la semaine à
60h, temps de travail de jour comme de nuit
possible jusqu’à 12h, temps de repos quotidien
abaissé à 9h, possibilité encore accrue de
travailler le dimanche, en réalité tout est déjà
publié. Reste la date limite du 31 décembre
2020. Car cette ordonnance est justifiée par la
présente crise sanitaire et doit permettre de
lutter « contre ses conséquences économiques »
lesquelles peuvent durer d’autant plus avec la
crise économique qui suivra. En clair, il
suffira d’une ordonnance rectificative pour
supprimer la date et le tour sera joué. Le code
du travail fera toujours état des 35h, mais ce
sera un décor pour les naïfs-ves, pas pour les
salarié-es qui trimeront quasiment 2 fois plus,
60h !
Alors que la crise sanitaire a
démontré toute la nocivité des politiques
libérales, lesquelles en laminant les services
publics de santé et en privilégiant la finance
et l’économique sur l’humain, sont responsables
de la mort de centaines de milliers de personnes
dans le monde, leurs responsables entendent
rapidement détourner l’attention. De ce monde
d’inégalités, de guerres meurtrières, de
destructions environnementales, de pauvretés
massives qu’ils ont créé et qui ont permis le
COVID 19. Alors que leur totale inutilité
sociale a pu être constatée de toutes et tous. A
la différence évidente de ces « riens »,
soignant-es, personnels d’entretien et de
sécurité, camionneurs-euses, éboueurs-euses,
caissières de supermarché, travailleur-euses
sociaux, agent-es des services publics… qui
auront permis par leur courage et
professionnalisme de ne nous sortir de ce
mauvais pas.
Nous ne
voulons plus du monde corrompu des
puissant-es. Fondé sur l’avidité,
l’exploitation et le court terme, le
capitalisme fait courir la planète et nos
sociétés à leur perte : il est indispensable
et il est surtout temps d‘en finir !
Il y a
urgence à mettre en place une société de la
solidarité et du partage pour ne laisser
personne au bord du chemin. Pour y arriver,
à l’opposé de ce que cherche le patronat, il
faut commencer par une réduction massive du
temps de travail. Toutes et tous ensemble,
nous allons gagner.
* Allocution d’Emmanuel
Macron à la nation le 12 mars 2020
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Actus
dans l’éducation
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Se protéger à partir du 11 mai
: tous les outils légaux
Le 11 mai sera le début du
déconfinement. Macron en a décidé ainsi, seul,
et contre les avis médicaux et scientifiques.
La date est arbitraire, entièrement
déconnectée des conditions sanitaires et des
capacités matérielles.
Pour lutter contre cette maladie très
contagieuse et mortelle, le bon sens aurait
voulu d’abord que l’on prépare nos capacités
de protection et d’accompagnement médical de
la population, ensuite que l’on propose une
date de déconfinement.
Retrouver dans ce dossier de SUD éducation :
- des modèles de courrier pour informer des
réalités du terrain
- les éléments indispensables dans 3 cas de
figures :
1) Personnel vulnérable ou fréquentant une
personne vulnérable à domicile
2) Personnel « non vulnérable »
3) Garde d’enfant
Toutes ces informations sont mises à jour et
complétés quotidiennement.
> Le
dossier complet ici…
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SUD éducation a également mis en
place une carte des écoles le 11 mai, commune
par commune (Ouvertes, fermées ou partiellement
ouvertes)
Elle est à consulter et/ou
compléter avec vos infos locales ici :
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Réouverture des écoles et
établissements : comment exercer son droit de
retrait ?
Version actualisée.
1. Qu’est-ce que le droit de retrait ?
2. Comment alerter ma hiérarchie ?
3. Déposer un Danger Grave et Imminent (avec
modèles)
4. Mon supérieur conteste mon droit de retrait :
que faire ?
> Lire
la fiche…
> Voir
la version vidéo…
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Protocole sanitaire : des
exigences intenables à mille lieues des
préoccupations pédagogiques
Le ministère de l’Éducation
nationale vient de dévoiler le protocole
sanitaire pour la réouverture des écoles
primaires à partir du 11 mai. Ce document soumet
les personnels à une pression très importante.
Ils et elles n’ont que 10 jours pour préparer
une reprise permettant de garantir la protection
sanitaire des personnels, des élèves et de leur
entourage alors même que de nombreuses
incertitudes demeurent sur le rôle des enfants
dans la propagation de l’épidémie, les risques
qu’ils encourent et leur degré réel de
contagion. Surtout, le protocole ne répond pas à
de nombreuses incertitudes de ces dernières
semaines, notamment dans l’application concrète
des mesures préconisées.
> Lire
la suite…
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Télétravail et
enseignement à distance : NON aux pressions de
la hiérarchie !
Sans aucune préparation ou
réflexion, les personnels éducatifs ont souvent
dû, dès le 16 mars, se conformer aveuglément à
des consignes et des injonctions contradictoires
et anxiogènes pour justifier qu’ils n’étaient
pas payés à ne rien faire
C’est nous qui travaillons,
c’est nous qui décidons
→ NON au flicage des personnels
! Même à distance, la liberté pédagogique
s’applique !
→ Nous ne sommes pas à la
disposition des chef-fe-s ! Pour le droit de se
déconnecter !
→ Non au flicage des élèves et
des familles !
> Lire
la fiche-analyse…
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Préavis de
grève, crise sanitaire, du 11 mai au 19 juillet
2020
> Retrouver
le préavis de grève ici…
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Réouverture des
écoles : dans le flou du 11 mai les inégalités
se renforcent
Tract commun SUD
Collectivités territoriales-SUD éducation
Le gouvernement a annoncé la
réouverture des écoles et établissements
scolaires à partir du 11 mai. Rien n’est prêt !
Cette date politique a été choisie pour répondre
à des exigences économiques. Pour SUD
Collectivités territoriales et SUD Education, la
réouverture le 11 mai c’est toujours non ! Dans
une attitude responsable, nous refusons de
mettre en danger la santé des enfants, des
personnels, et plus largement de l’ensemble de
la population.
> Lire
la suite…
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Circulaire de
réouverture : SUD éducation dénonce une
circulaire autoritaire et dangereuse
Lundi 4 mai, le ministère de l’Éducation
nationale mettait en ligne en catimini une
circulaire qui prétend organiser le retour dans
les écoles et établissements des élèves et des
personnels d’éducation (enseignant-e-s, AESH,
AED, CPE).
> Lire
le communiqué…
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Déclaration des
organisations syndicales au CTM
Déclaration unitaire
CGT-FO-FSU-SGEN-SNALC-SUD-UNSA
Après le discours du Premier
ministre devant l’Assemblée nationale, nos
organisations syndicales ne peuvent que
constater, à ce jour, que la date d’ouverture de
l’École et l’organisation de la reprise sont
précipitées.
La reprise scolaire envisagée
par le gouvernement repose sur le volontariat
des familles ce qui contrevient aux objectifs du
système scolaire. Beaucoup d’entre elles
d’ailleurs subiront des pressions économiques
qui les contraindront à envoyer leurs enfants à
l’École.
> Lire
la suite…
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Les dossiers de SUD Éducation
Retrouvez-y tout le matériel
et les publications par thématiques
-> Pour
SUD éducation, il ne doit y avoir aucune
réouverture avant septembre : droit de retrait
à compter du 11 mai !
Dossier avec communiqués, droit de retrait,
vidéos ...
-> Les
femmes face à la crise du Covid 19
Jean-Michel Blanquer,
ministre de l’Éducation nationale, répète
depuis des mois les mêmes mensonges que les
autres membres du gouvernement : l’égalité
femmes-hommes serait « grande cause du
quinquennat » et les femmes seraient les
grandes gagnantes du projet de contre-réforme
des retraites pour l’instant suspendu. C’est
pourtant la précarisation des femmes et
l’exposition des travailleurs et des
travailleuses à de nombreux et divers risques
qu’organise le gouvernement.
-> Dossier
Coronavirus
La crise sanitaire ne doit
pas induire la suspension de l’état de droit.
Nous serons vigilant-e-s quant au respect des
libertés publiques et des droits fondamentaux.
Nous serons également vigilant-e-s quant aux
restrictions concernant les droits et
garanties des fonctionnaires.
-> Se
protéger à partir du 11 mai : tous les outils
légaux
Tout le matériel de SUD éducation
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Solidaires
dans les luttes
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Retour sur le
1er mai 2020 Solidaires
>Voir
la vidéo…
> Plus
de photos ici…
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Non la lutte des
classes et pour la défense de nos libertés ne
sont pas des « chamailleries » !
Nous avions été scié-es ce
matin [le 1er mai] en découvrant la vidéo
de Macron souhaitant une bonne fête aux
travailleurs et travailleuses.
Nous avions même cru à un gag, quand il semblait
regretter les « 1er mai parfois « chamailleurs
».
Parler de « chamaillerie » quand le 1er mai
1891, à Fourmies, la répression a fait 10 morts,
dont 2 enfants, et que cela reste une date
symbolique du mouvement ouvrier ?
Parler de « chamaillerie » quand ces dernières
années, les manifestations du 1er mai ont été
noyées sous les gaz ?
Parler de « chamaillerie » quand des
manifestant-es sont obligé-es de se réfugier
dans un hôpital pour échapper aux tirs de LBD et
aux grenades explosives comme en mai 2019 à
Paris ?
Non, la lutte des classes,
la lutte pour une autre répartition des
richesses, la lutte pour assurer la liberté
d’expression et de manifestation ne sont pas
des chamailleries, pas des jeux d’enfants, pas
une « guerre des boutons »… Cette lutte fait
des mort-es, des blessé-es, des mutilé-es !
> Lire
la suite…
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Une carte des
colères au travail en temps de pandémie
Construire une vue d’ensemble
des colères et des résistances dans le monde du
travail depuis le début de la pandémie du
Covid19 : voilà l’objectif premier de cette
carte interactive en ligne. Pensée et alimentée,
au départ, par le travail de quelques un.es,
cette carte se veut désormais participative,
elle appartient donc à toutes celles et tous
ceux pour qui elle est utile. Elle a vocation à
être appropriée par le plus grand nombre et
c’est pour cela, qu’en l’état, elle ne saurait
prétendre à l’exhaustivité.
> Lire
la suite…
> Voir
la carte…
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Consultation des
CSE : un décret taillé sur mesure !
Après l’adoption hier [le 2
mai] en Conseil des Ministres d’une
ordonnance adaptant temporairement les délais
applicables pour l’information-consultation du
Comité Social et Économique afin de faire face à
l’épidémie de Covid-19, nous prenons
connaissance de la publication ce jour du décret
d’application qui fixe un délai de 8 à 12 jours,
en fonction de l’intervention ou non d’un
expert, pour mener à bien une telle procédure et
ce pour les délais qui commencent à courir entre
sa publication et le 23 août 2020.
Il est pour nous manifeste que
ce décret est taillé sur mesure pour sortir
Amazon du pétrin dans lequel la société s’est
mise par son obstination à passer outre les
alertes du personnel, des syndicats et de
l’inspection du travail
> Lire
le communiqué intersyndical…
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Déconfinement…
et si oui, dans quelles conditions ?
Quatre pages Solidaires
Un plan de déconfinement a été
présenté par E. Philippe devant l’Assemblée
nationale le 28 avril dernier et au Sénat le 4
mai. Un projet de loi prolongeant l’état
d’urgence jusqu’au 24 juillet est en cours
d’examen. Le déconfinement est prévu pour le 11
mai dans des conditions qui devraient encore
être précisées le 7 mai prochain, notamment sur
ce qu’il sera possible de faire entre les
départements rouges et les départements verts
(ces derniers ayant selon les chiffres du
gouvernement un taux de propagation du virus
plus faible et un réseau hospitalier non
saturé).
Pourtant, ce déconfinement, qui
suit une gestion de l’épidémie chaotique, ne
donne à cette heure aucune assurance pour la
population de ne pas replonger vers une deuxième
vague de l’épidémie encore plus meurtrière… Les
« leçons » d’une première vague ne semblent pas
avoir remis en cause les choix politiques
antérieurs, sans forcément que ce soit une
surprise.
> Lire
la suite…
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Coronavirus :
faire taire les lanceurs d’alerte nuit gravement
à la santé publique
Tribune collective publiée le
7 mai dans Libération
S’il reste peu connu du grand
public, le nom du Dr Li Wenliang restera associé
à une alerte dont les conséquences sont
incalculables, à la fois du point de vue des
victimes humaines et leurs proches, et du point
de vue des modes de fonctionnement des sociétés
contemporaines. Médecin ophtalmologue à
l’hôpital de Wuhan en Chine, mort des suites du
coronavirus, ce dernier avait été arrêté avec
sept autres médecins pour « perturbation de
l’ordre public ». Leur forfait ? Avoir alerté de
manière précoce sur les premiers cas suspects de
coronavirus en Chine, pays gouverné de manière
autoritaire et qui n’est donc pas un champion
des libertés publiques.
> Lire
la suite…
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Banques : et si
on causait intérêt général !
La crise du Covid-19 nous aura
appris une chose, le secteur bancaire est
porteur de missions essentielles pour la
collectivité, une notion que les dirigeants des
banques, depuis la Banque de France jusqu’aux
membres de la Fédération Française des Banques
ont une fâcheuse tendance à oublier. Les
activités d’intérêt général ont, par la force
des choses, primé sur les activités
commerciales. Il s’est agi de répondre au plus
grand nombre, des plus défavorisés aux plus
éloignés des agences bancaires et autres bureaux
de poste en passant par celles et ceux qui
souffrent de la fracture numérique.
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" Déconfinement
progressif", la priorité absolue doit être
donnée à la santé et aux moyens pour vivre des
travailleur.euses et de l’ensemble de la
population
Communiqué intersyndical
A la veille des annonces du
Premier Ministre concernant le « déconfinement
progressif », les organisations syndicales et de
jeunesse exigent que priorité absolue soit
donnée à la santé et aux moyens pour vivre des
travailleur-ses et de l’ensemble de la
population. La pandémie est loin d’être sous
contrôle et la communauté médicale et
scientifique craint une “deuxième vague”. Dans
les conditions actuelles de l’épidémie, faire
primer l’économie sur la santé est inacceptable.
> Lire
la suite…
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Pour le
capitalovirus, l’ennemi s’appelle les élu-es du
personnel !
N’en ayant jamais assez, le
patronat est à l’offensive tout azimut.
Profitant de la période sanitaire, du
confinement de la population et d’un personnel
politique très à l’écoute, celui-ci avance ses
pions sans faiblir. Après avoir fait le buzz sur
la question du temps de travail, il vient ainsi,
grâce à Pénicaud, de passer un sérieux coup de
rabot sur les délais de consultation des comités
sociaux et économiques (CSE), instances
représentatives du personnel du secteur privé.
Tout cela, rappelons-le, après déjà avoir obtenu
avec les lois travail, la fin des CHSCT,
l’éloignement toujours plus important des élu-es
de leurs collectifs de travail et des délais de
consultation des instances et de production de
leurs avis préfixés et donc définis à l’avance.
> Lire
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Garde d’enfant
et pension alimentaire en contexte de COVID-19 :
Lutter contre les inégalités et la précarité
Quatre pages Solidaires
L’épidémie de Covid-19 comme sa
gestion étatique et patronale ont révélé et
renforcé de plein fouet les inégalités sociales,
comme Solidaires l’a dénoncé dans ses
communications tout au long de cette période. Et
ce sont les personnes et les familles des
classes populaires qui en pâtissent en premier
lieu en voyant leurs revenus, déjà faibles,
diminuer dans toutes les configurations
d’emploi. La question de la garde d’enfant en
est un des points saillants, qui éclaire encore
une fois les inégalités de genre et de classe.
> Lire
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Le 11 mai : une
chaîne humaine contre les violences policières
Initiative d‘une
30aine d’organisations suite à l’appel « La
colère des quartiers populaires est légitime »
Suite à l’appel « La colère
des quartiers populaires est légitime » nous
appelons à une chaîne humaine contre les
violences policières dans les quartiers
populaires :
- Le 11 mai à 18h30
En respectant les gestes sanitaires, au départ
du pont de l’Ile Saint-Denis. RDV Station de
tramway : L’Ile-Saint-Denis
Dans la nuit du 19 au 20
avril, plusieurs quartiers populaires ont
connu des nuits de révolte. La veille au soir,
un homme a failli perdre sa jambe à
Villeneuve-la-Garenne après une violente
tentative d’interpellation policière et c’est
bien cela qui a mis le feu aux poudres.
> Lire
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COVID-19
conférence téléphonée du 6 mai 2020 avec le
secrétaire d’État
Compte-rendu Solidaires
Fonction publique
Une déclaration intersyndicale a été lue en
liminaire de cette réunion hebdomadaire au nom
de l’intersyndicale CGT, FAFP, FO, FSU et
Solidaires. (reprise en fin de message)
Au-delà de ce qui a été évoqué dans cette
déclaration, Solidaires est à nouveau
intervenu sur la question de la sécurité et
des protections pour les agent-es. Elles n’ont
pas été à la hauteur de ce qui était attendu
pendant les deux mois écoulés. Pour
Solidaires, il est hors de question que la
sécurité des agent-es soit encore un peu plus
mise à mal. Les matériels de protection
nécessaires doivent enfin être tous mis à
disposition des agent-es. Ça n’est encore pas
le cas dans de nombreux endroits notamment
dans la santé...
> Lire
la suite…
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Mort d’un
travailleur intérimaire d’Adecco à Roissy
Compte-rendu de Solidaires,
SUD Aérien et SUD Adecco
Bruno Azaiz est mort des suites du Covid-19
mardi 7 avril. Il travaillait en mission comme
agent de piste au terminal 1 de l’aéroport de
Roissy pour la société ARS, filiale de WFS
(Worldwide flight services).
Il était amené à décharger jusqu’au 15 mars
des cargos venant de Chine jusqu’à 5 par
jours, sans gants, sans masque, sans
protection. Il travaillait pour ARS depuis 8
ans et via Adecco depuis 2 ans.
La société Adecco n’a pas prévenu les
organisations syndicales de cette situation.
En conséquence, il est difficile aujourd’hui
de savoir quelles mesures ont été prises pour
protéger les salarié-es que ce soit ceux de
l’entreprise d’intérim ou ceux de l’entreprise
utilisatrice.
On ne peut pas prendre prétexte du besoin
qu’ont les personnes les plus précaires de
gagner leur vie pour les mettre en danger. On
ne doit pas perdre sa vie à la gagner !
> Lire
la suite… |
Réseau syndical international de solidarité et de luttes
-> Israël
devant la Cour pénale internationale : Il est
plus que temps
Le 20 décembre 2019, Fatou Bensouda, procureure
de la Cour pénale internationale (CPI) à La
Haye, a exprimé sa volonté d’ouvrir une enquête
sur les crimes de guerre commis en
Israël-Palestine en vertu du Statut de Rome,
précisant que l’enquête portait sur la
Cisjordanie, Jérusalem Est et Gaza.
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Vidéos Solidaires
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Expressions des
structures membres de Solidaires
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En interne
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Comptes-rendus, notes internes,
consultations, réunions… de SUD Éducation ou de
l’Union syndicale Solidaires
/!\ à ne pas diffuser /!\
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Prochaines
dates
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Rappel :
Stages et formations syndicales : Tous
les salarié·e·s peuvent y participer sur leur
temps de travail et sans perte de salaire,
demande de congé à déposer à son supérieur
hiérarchique un mois à l'avance. Modèle
de demande ici...
Réunions d'information syndicale (RIS) 1er
degré : Tous les personnels du 1er degré
ont le droit d'y participer. Elle vous dispense
d’animations pédagogiques organisées par votre
IEN de circonscription (dans la limite des 3 RIS
auquel chacun a droit par an). Détails
et modèle de demande ici...
Réunions syndicales, commissions, groupes de
travail,... : Tous les
adhérent·e·s de SUD Education peuvent participer
à ces réunions, sur leur temps de travail, frais
de déplacement pris en charge par le syndicat.
Demande d'autorisation spéciale d'absence (ASA)
à déposer 8 jours à l'avance accompagnée d'une
convocation à nous demander. Détails
et modèles de demande ici..
Pour toute question, nous contacter.
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SUD
Éducation Lorraine vit grâce aux cotisations
des adhérent·e·s et à l'énergie des
militant·e·s.
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